Vous trouverez ci-dessous l’article publié dans le journal Leipziger Volkszeitung au sujet de l’anniversaire avec les villes jumelées. Après la version allemande, vous pourrez lire la traduction française.
Grimma. Er kann sich noch gut an den kleinen Zusatz an Grimmas Ortstafel erinnern: „Partnerstadt von Bron (Frankreich)“. Oberbürgermeister Matthias Berger: „Das war noch zu tiefsten DDR-Zeiten. Für mich als Kind schien Frankreich entfernter als der Mond. Heute liegt es gleich um die Ecke.“
Der parteilose Stadtchef ist stolz auf die Städtepartnerschaften in Kanada, Israel, Westdeutschland und – seit 50 Jahren – in Frankreich. „Vor allem: Sie stehen nicht nur auf dem Papier, werden wirklich gelebt.“ Zumindest, wenn Corona nicht wäre. Die Pandemie erschwert die Feierlichkeiten zum Jubiläum.
Bereits im Vorjahr wollten die Grimmaer die drei runden Geburtstage ihrer Städtepartnerschaften feiern: Zehn Jahre mit Gezer (Israel), 30 Jahre mit Weingarten (Baden-Württemberg) und 50 Jahre mit Bron. Sie planten eine „Internationale Jugendbegegnung“ mit Vertretern aus allen fünf Städten.
Wegen hoher Inzidenzen musste das Treffen abgesagt werden. Doch aufgeschoben ist nicht aufgehoben: Vom 2. bis 7. Mai wird das Zusammensein nun nachgeholt, wenn auch nur in kleinerem Rahmen. Stadtsprecher Sebastian Bachran: „Leider, wegen Corona können nur sehr wenige junge Leute anreisen.“
Und doch: Niemanden würde die Initiative der Grimmaer mehr freuen als den 2014 verstorbenen Franzosen Robert Tournier, Ehrenbürger der Stadt Grimma. Der Gewerkschafter, bekennende Linke und Aktivist für Aussöhnung bahnte mitten im kalten Krieg die Kontakte nach Grimma an.
Zwar pflegte seine Heimatstadt Bron seit 1963 eine Partnerschaft mit Weingarten am Bodensee, doch forderte Tournier, auch den anderen Teil Deutschlands, die DDR, nicht zu vergessen. Trotz Widerstände setzte er sich durch: Am 7. Oktober 1971 wurde die Partnerschaft in Grimma besiegelt.
Tournier wollte die Kontakte zu Grimma – anders als mancher seiner damaligen Ratskollegen – auch nach 1989 nicht nur aufrecht erhalten, sondern schlug eine Dreiecksverbindung zwischen Bron, Weingarten und Grimma vor. Sie wurde Realität und gilt inzwischen als beispielhaft für ganz Europa.
Ulrike Läbe und Andreas Rauhut vom “Flexiblen Jugendmanagement”(FJM) unterstützen die Idee einer Internationalen Jugendbegegnung: “Austausch über Grenzen hinweg weitet immer den Horizont.“ So soll es am 7. Mai einen Workshop mit anschließender Party in der Alten Spitzenfabrik geben. Es gibt Snacks, Getränke und einen DJ.
Laut Thimo Lorenz vom FJM könne kommen, wer will. Celine Pohlers (18) und Jonas Siegert (17), zwei Grimmaer, legen sich seit Tagen ins Zeug, die Feier mit Jugendlichen unter anderem auch aus Weingarten und Bron zum Erfolg werden zu lassen. Die Gäste reisen bereits am 2. Mai in Grimma an und beziehen eine Ferienwohnung.
Marlen Sandmann von der Stadt weiß, dass die jungen Leute vieles unternehmen werden: Eine Fahrt nach Leipzig sei genauso geplant wie Hospitationen an Grimmaer Schulen, Gespräche zu Umweltthemen, die Bootstour auf der Mulde und ein Nachmittag auf der Go-Kart-Bahn. Es werden internationale Gerichte gekocht und Bäume gepflanzt.
Auch die Erwachsenen geben sich die Ehre. So empfängt OBM Berger in der Nimbschener Kapelle aus Anlass der runden Geburtstage hochrangige Vertreter der Partnerstädte. Unter ihnen Ron Gilo aus Gezer (Israel). Zur Gala „Grimma sagt Danke“ am 7. Mai sorgen auch Musiker aus Weingarten und Bron für Unterhaltung.
Das bestätigt Christine Stephan vom Partnerschaftskomitee Grimma-Bron. Sie schwärmt vom regelmäßigen Schüleraustausch. Alle zwei Jahre reisen Grimmaer nach Frankreich. Umgekehrt kommen die Broner nach Deutschland. Da es eine Krankenwesternschule in Bron gibt, leisten oft junge Französinnen ihr Praktikum in Grimmas Altenheimen ab.
Haig Latchinian
Redakteur
TRADUCTION :
Il peut encore se souvenir du petit supplément au tableau de Grimma : jumelage avec Bron (France) ». Le maire Matthias Berger : « C’était au temps le plus profond de la RDA. Pour moi, petit enfant, la France paraissait plus loin que la lune. Aujourd’hui, c’est juste au coin de la rue. »
Le chef de la ville, non affilié à un parti, est fier des jumelages au Canada, en Israël, en Allemagne de l’Ouest et- depuis 50 ans- en France. « Et surtout, ils n’existent pas que sur le papier, ils vivent véritablement Du moins, si le Corona n’était pas là. La pandémie rend les célébrations d’anniversaire plus difficiles.
Déjà l’année précédente, les habitants de Grimma voulaient fêter les 3 anniversaires de leurs villes jumelles : 10 ans avec Gezer (Israël), 30 ans avec Weingarten (Bade-Wurtemberg) et 50 ans avec Bron. Ils avaient planifié une « rencontre internationale de jeunes » avec des représentants des 5 villes.
En raison d’une forte incidence (du corona), la rencontre a dû être annulée. Mais il n’est pas question de l’ajourner : Du 2 au 7 mai, la réunion se refera, mais seulement dans un cadre plus restreint. Sebastian Bachran, porte-parole de la ville : « Malheureusement, à cause du Corona, très peu de jeunes peuvent venir. »
Pourtant, personne ne se réjouirait plus de l’initiative des habitants de Grimma que le Français Robert Tournier, citoyen d’honneur de la ville de Grimma, décédé en 2014. Le syndicaliste, militant de gauche et partisan de la réconciliation, entama les contacts avec Grimma en pleine guerre froide.
Bien que sa ville natale de Bron entretînt depuis 1963 un partenariat avec Weingarten sur le Bodensee, M.Tournier encouragea à ce que l’autre partie de l’Allemagne, la RDA, ne soit pas oubliée. Malgré des résistances, il s’imposa : le 7 octobre 1971 le jumelage est conclu à Grimma.
Contrairement à certains de ses collègues du conseil municipal de l’époque, M. Tournier voulait non seulement maintenir les contacts avec Grimma après 1989, mais il a proposé une relation triangulaire entre Bron, Weingarten et Grimma. Elle est devenue une réalité et est désormais considérée comme un exemple pour toute l’Europe.
Ulrike Läbe et Andreas Rahout du « Flexiblen Jugendmanagement“ » (FJM) soutiennent l’idée d’une Rencontre Internationale des Jeunes « un échange au-delà des frontières ouvre toujours de nouveaux horizons. » Ainsi, le 7 mai, il y aura un atelier suivi d’une fête à l’Alte Spitzenfabrik, avec des snacks, des boissons et un DJ.
D’après Thimo Lorenz du FJM, tous ceux qui veulent peuvent venir. Celine Pohlers (18 ans) et Jonas Siegert (17 ans), deux jeunes de Grimma, mettent toute leur énergie depuis des jours pour faire un succès de la fête avec les jeunes, entre autres de Weingarten et Bron. Déjà le 2 mai les invités arrivent à Grimma et habiteront dans un appartement de vacances.
Marlen Sandmann, de la municipalité, sait que les jeunes seront très occupés : une sortie à Leipzig est planifiée, ainsi qu’un accueil pendant les cours dans des écoles de Grimma, des entretiens sur des sujets environnementaux, un tour de bateau sur la Mulde et un après-midi sur la piste de karting. On cuisinera des plats internationaux et on plantera des arbres.
Les adultes seront aussi à l’honneur. Ainsi le maire M. Berger recevra dans la chapelle de Nimbschen les représentants des villes jumelles à l’occasion des anniversaires à chiffres ronds. Parmi eux, Ron Gilo de Gezer (Israël). Pour le gala « Grimma sagt danke » du 7 mai, les musiciens de Weingarten et Bron animeront également la soirée.
Christine Stephan du comité de jumelage Grimma-Bron le confirme. Elle parle avec enthousiasme des échanges réguliers d’élèves. Tous les 2 ans des habitants de Grimma font un voyage en France. En retour les Brondillants viennent en Allemagne. Comme il y a une école d’infirmières à Bron, les jeunes Françaises font souvent leur stage dans les maisons de retraite de Grimma.